DÉBAT : Windows vs Linux, le grand débat des informaticiens

Amis du dimanche bonjour !

Il faut bien un début à tout, et comme début, un débat, dont voici le début du débat… (Ça y est j’ai déjà perdu la moitié des lecteurs).

Aujourd’hui on va parler de quelque chose qui m’a toujours bien fait rire chez les informaticiens ou bon geeks qui se respectent : le choix du système d’exploitation. En effet, nous manquons souvent de nuances pour se qui est de considérer un OS, c’est soit tout noir soit tout blanc. Or quand on y regarde bien, les choses sont bien plus grises qu’il n’y parait.

Commençons tout d’abord par une remise en contexte :

Il était une fois un jeune informaticien

A cette époque là, on n’avait pas encore de poils à la moustache. On était sur le pc familial : un joli Windows XP qui affichait Google en moins de 8 sec grâce à sa toute fraîche connexion 512Kb/s.

Pour moi, la découverte des internets fût la fin de mon ignorance en plus d’être le début de ma passion. Depuis cette révolution, mon accès aux savoirs et à l’information n’a jamais était aussi simple.

A la découverte de nouveaux continents

Puis vînt ce jour, où voguant sur les océans, un de mes matelots me cria : « Terre ! Terre à l’horizon ! ». Mais qu’est-ce que cela pouvait bien être ? Pardi ! Windows ne serrait-il donc pas le seul OS ? Ce fût alors, le début d’une exploration qui dure encore au jour d’aujourd’hui.

Personnellement je dois ma découverte de Linux et de ses distributions au Siteduzero grâce à son tutoriel sur le sujet. A l’époque, il était déjà bien complet, et bien expliqué. Rien de mieux pour s’initier aux joies du libre.

Rejoint nous ! Regarde comme l’herbe est verte ici

Et voilà un sentiment étrange qui traverse encore pas mal d’informaticiens qui manquent de reculs selon moi. En effet, après la lecture des premiers chapitres, on se dit « Sacrebleu, Linux c’est la vie ! Windows c’est le mal !!!« .

Plusieurs arguments reviennent souvent à la bouche des nouvelles recrues pour Linux :

  • Linux c’est gratuit pardi.
  • J’ai pas virus ! hé hé !
  • Avec la console je suis un vrai informaticien !
  • Si un environnement de bureau ne me plait pas, je n’ai qu’à en changer : c’est super facile !
  • Pour administrer à distance, ou monter un petit serveur c’est le paradis !

C’est arguments sont valident selon moi, et c’est bien ce qui constitue la force de linux. Cependant, comme dans tout mouvement, il y a les partisans et les extrémistes.

Et c’est bien cette dernière catégorie qui m’horripile le plus, ces fans boys de Linux, du tout libre, qui n’ont aucune objectivité, qui sont bornés et tellement peu ouvert à la discussion.

Une guerre sans merci : Windows vs Linux

C’est donc pour montrer mon désarroi vis à vis de ces personnes que j’écris en parti cet article aujourd’hui. Il faut savoir que je déteste les gens qui n’ont pas de recul et sont fermés à la discussion ou au débat.

Ils emploient souvent des argumentation de pure mauvaises fois. Passant de l’argument d’autorité aux origines douteuses « Même chez Windows ils ont des serveurs Linux, donc Linux est meilleur que Windows ». Aux conclusions totalement infondées : « Si ce logiciel marche mieux sous Windows que sous linux alors c’est un mauvais logiciel ». Il n’est même pas rare de les voir critiquer Microsoft dans son intégrité : Hardware (souris, clavier), logiciel (Suite Office), Cloud (Skydrive).

Il faut pourtant savoir qu’historiquement, je me trouvais dans le groupe des « extrémistes ». En effet, ayant le vent en poupe, je me suis rapidement fait influencer par le contre courant du tout libre qu’inculque Linux, en même temps de rejeter de toutes les manières Microsoft.

Lâcher prise

Après plusieurs années, mon esprit ainsi que ma façon de voir les choses ont pu prendre un peu plus de recul. Je m’étonnais même à préférer Windows pour certains aspects : son ergonomie, le tout graphique, la facilité d’utilisation, sa productivité.

Le tout est d’accepter psychologiquement Windows, le voir comme un outil qui nous aide. C’est alors que toute sa puissance se révèle. Attention, je ne dis pas que sur un système linux l’équivalent est impossible !

On se rend compte que finalement, le blocage n’est pas logiciel mais bien dans la tête, et que l’on est formaté par des préjugés. Qu’il n’y pas de meilleur OS en tous points de vues, mais seulement des mieux adaptés à certaines utilisations.

Les origines du malaise

Pour en arriver aux conclusions, il serait intéressant de conjecturer l’origine de ce comportement.

Premièrement, je pense déjà que les gens qui rédigent des tutoriaux sur « Comment abandonner Windows pour Linux » sont majoritairement pro-Linux. Cela n’aide pas, car on sent bien que leurs tutoriaux vantent les mérites de Linux (c’est normal), et crache allègrement sur Windows.

Deuxièmement, l’importance de se démarquer d’autrui. En effet, on vient de trouver un nouvel OS pour geek, il est donc naturel de s’investir et d’y croire à fond. Cela nous donne une identité, et on (enfin moi) a l’impression d’être plus crédible car on ne suit pas le choix de tout le monde.

Il est d’ailleurs étonnant de voir très peu de pro-Windows, qui défendent cet OS corps et âme. A mon humble avis, cela viendrait du fait que se soit un OS de « base ». Nous sommes arrivés dessus par défaut et non par choix.

Conclusion

Il est important de comprendre qu’un OS, n’est qu’un outil et que seul vous êtes maître de votre outil. Les goût et les couleurs ne se discutent pas, c’est pour cela qu’il y aura toujours des pro-linux.

Personnellement, je préfère Windows pour tout ce qui est bureautique et multimédia, a contrario d’un environnement Linux que je préfère pour programmer et administrer.

Je trouve normal que pour la majorité des utilisateurs lambda, Windows soit largement suffisant : installations des drivers automatiques ou guidées, tout est paramétrable graphiquement (sans utiliser la console). Il ne faut pas oublier que l’humain est fainéant : moins il en fait pour arriver à ses fins mieux il se porte, quitte à débourser des sous pour une licence (Apple le prouve parfaitement avec ses produits).

Il reste cependant important de tester avant de critiquer. A l’heure d’aujourd’hui, un dual boot est facile à mettre en place ou bien une simple machine virtuelle.

Et vous alors ? Plutôt Windows ou Linux ?

3 réflexions au sujet de « DÉBAT : Windows vs Linux, le grand débat des informaticiens »

  1. « Et vous alors ? Plutôt Windows ou Linux ? » -> GNU/Linux || *BSD
    « m’étonnais même à préférer Windows » -> Tout dépend de la personne
    « il n’y pas de meilleur OS en tous points de vues » -> à quelques exceptions près:
    – gestion CATASTROPHIQUE des mises à jour sous Windows
    – ralentissement du système au fur et à mesure des patchs
    – gestion CHAOTIQUE des programmes installés (quelle surprise ! J’ai une barre d’outil après avoir installé mon logiciel)
    – sécurité à revoir
    – etc
    « installations des drivers automatiques ou guidées » -> les distributions GNU/Linux (Debian/Ubuntu/…) n’ont généralement pas besoins de ces drivers, ils sont installés par défaut (et pas besoin d’installer le logiciel X pour l’imprimante X qui rajoute 35 clés au démarrage, des modules complémentaires dans IE/Firefox, …)

    • « – gestion CATASTROPHIQUE des mises à jour sous Windows »
      Il est vrai que les gestionnaires de mises à jour comme aptitude sont beaucoup
      plus complet et aboutis que ne peut l’être Windows Update. De plus, Windows
      Update assure un patch des failles zero-day dans les semaines qui suivent, alors
      que pour Linux cela peut prendre plusieurs mois.

      « – ralentissement du système au fur et à mesure des patchs »
      Je ne vois pas sur quoi tu te base pour dire cela.

      « – gestion CHAOTIQUE des programmes installés (quelle surprise ! J’ai une barre
      d’outil après avoir installé mon logiciel) »
      Je dirais que tu as raison, il est possible de faire un vrai effort sur ce point
      sur Windows

      « – sécurité à revoir »
      Quand tu as plus de 80% des utilisateurs qui sont sur Windows, il est normal que
      la majorités des hackeurs se creusent la tête pour trouver des failles sur ce
      système. Je suis sûr que si Linux fédérait autant d’utilisateur, on trouverait
      tous les jours des failles zero-day.

      « – etc « installations des drivers automatiques ou guidées » -> les distributions
      GNU/Linux (Debian/Ubuntu/…) n’ont généralement pas besoins de ces drivers, ils
      sont installés par défaut (et pas besoin d’installer le logiciel X pour
      l’imprimante X qui rajoute 35 clés au démarrage, des modules complémentaires
      dans IE/Firefox, …) »
      Je prend l’exemple de ma souris gamer : une R.A.T 9 (cyborg). Il faut éditer des
      fichiers systèmes, et suivre des tuto fumeux sur des forums. Je suis d’accord
      que les drivers de bases sont là, mais dès qu’un peut de spécificité rentre en
      jeu (touches macro sur un clavier haut de gamme)

  2. « De plus, Windows Update assure un patch des failles zero-day dans les semaines qui suivent, alors que pour Linux cela peut prendre plusieurs moi » -> je sais pas sur quel Linux tu tournes, mais les questions liées à la sécurités sont généralement prises très au sérieux sur les distributions Linux (Cf. Debian Security Advisories), et les patchs sont DANS LES HEURES qui suivent la vulnérabilité, tandis que sous windows il faut attendre le « Patch Tuesday ».

    « Je ne vois pas sur quoi tu te base pour dire cela. » -> j’ai eu un windows pendant des années, en 5 ans de patchs le système n’a cessé de s’alourdir (et pourtant j’avais bien désactivé les services useless, retiré les programmes inutiles du démarrage, etc.).

    « Je suis sûr que si Linux fédérait autant d’utilisateur, on trouverait tous les jours des failles zero-day. » -> J’aime bien ce genre de réaction ^^ Plus sérieusement, le modèle de sécurité de Linux est basé sur un modèle de confiance entre personnes, contrairement à Windows où la confiance se fait par MS. De plus, on a des distributions qui sont (par défaut) très sécurisées, pas besoin d’être un génie pour avec un système safe.

    Pour les drivers je n’ai pas d’exemples concrets (j’utilise toujours du matériel reconnu parfaitement par Linux), mais ne pas avoir à gérer les drivers est un véritable bonheur ^^

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